Olga

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Paroles et musique : Pierre Perret – © Editions Adèle 1972

REFRAIN
Allô, Olga ?
Ma p’tit’ bonn’ femme mon radada
Mais t’es r’venue du Nebraska
Youpie… !!!

Ma p’tit’ bonn’ femme je dois bien t’ dir’
Que t’aurais jamais dû partir
J’ sais qu’ c’était important pour toi
De r’voir tes vieux au Nebraska
Mais quand j’ai vu s’ tailler l’avion
Y m’est v’nu comme un coup d’ bourdon
Et moi qui supporte pas l’alcool
J’ai picolé un peu trop d’ gnôl’
J’ai été voir Dédé-la-S’ringue
Il est taulier dans un p’tit zinc
Et pour se rebecqu’ter l’ moral
On a séché quelques guindals
Puis comm’ y avait deux trois moukères
On s’est farci un strip-poker
Je m’ suis r’trouvé nu comm’ un g’nou
Et j’ suis r’venu à poil chez nous

(REFRAIN)

Je suis rentré complèt’ment noir
J’ai mis l’ clébard dans la baignoir’
J’ai sursauté quelqu’un hurlait
C’était ta frangine qui s’ lavait
Et comme é’ s’ lave qu’une fois par an
C’était son jour précisément
J’y ai fait passer l’ gros savon vert
Ell’ m’a d’mandé à quoi qu’ ça sert
J’ouvrais la bouche pour y expliquer
Mais j’ai jamais pu la r’fermer
Elle te m’a coincé les labiales
Pour m’ dégivrer les amygdales
On s’est ramoné l’ vestibule
Elle a un frelon dans l’ module
Elle m’a fait l’ pissenlit bulgar’
Et la brouett’ de Zanzibar

(REFRAIN)

Tu sais qu’ ta sœur est très gamine
Pendue au lustre d’ la cuisine
Elle a voulu qu’ j’y fass’ Tarzan
Quand y rencontr’ les éléphants
Pis y a l’ René qui s’est am’né
L’en avait un p’tit coup dans l’ nez
Tu vas voir tu vas t’ fend’ la frit’
Attends que j’ te racont’ la suit’
V’là l’ René qui s’ prend à chialer
Qui dit les mecs je vais m’ flinguer
Y a ma bergère qu’est à l’hosto
Y m’ l’ont embarquée les salauds
Y z’y ont fait sauter d’ la vitrine
Tout son matériel de camping
Une gosse comm’ ça qu’est si gentille
Qu’est montée sur roul’ments à bille

(REFRAIN)

Nous ça nous a foutu l’ cafard
On a tiré des coups d’ pétard
Y a un’ gonzesse qui est v’nue sonner
René voulait s’ la poinçonner
C’était la gerce au mec d’en d’ssous
Qui v’nait voir si on était saouls
On y a fait l’ coup du débardeur
Une fois à l’huile un’ fois au beurr’
On a voulu fair’ cuir’ le chien
Mais on avait plus assez faim
On a torturé la concierge
Pour qu’elle avoue qu’elle était vierge
Pis on a dansé l’ tamouré
Pis les flics nous ont embarqués
A présent du comprends pourquoi
Qu’ tu m’appelles au commissariat

(REFRAIN)

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