Paroles : Pierre Perret – Musique : Pierre Perret & J-J Robert © Disque Barclay – 1960 – Editions Adèle 1975
Editions Warner-Chappell
On s’est connus
Au restaurant du Tord-Boyaux
C’est des frissons plein la peau
Qu’on est r’venus
Moi j’ai pensé
Qu’entre la chaleur de son corps
Et la chaleur de mon corps
Ça pourrait chauffer
REFRAIN
Jusque-là rien d’anormal
Nul ne le contestera
Le bonheur conjugal
Nous tendait les bras
On s’était dit
Qu’entre ses parents hystériques
Et mes parents alcooliques
Ça pourrait coller
On a pensé
Qu’ sa frangin’ sortant d’un’ maison
Et mon p’tit frère de prison
Ça pouvait gazer
REFRAIN
Jusque-là rien d’anormal
Nul ne le contestera
Le bonheur conjugal
Nous tendait les bras
Je m’ réjouis
Son parfum d’ail me plut autant
Que la couleur de ses dents
Un peu vert-de-gris
Son teint blafard
Etait pour sûr un don des cieux
Ainsi qu’ ses yeux chassieux
Pas besoin de fard
REFRAIN
Jusque-là rien d’anormal
Nul ne le contestera
Le bonheur conjugal
Nous tendait les bras
Or les copains
Sûrement jaloux qu’ j’ai eu du flair
Ont prétendu que son père
Me r’fusait sa main
Mais halte-là
Ne nous laissons point abuser
Y pouvait pas m’ la refuser
Elle n’en avait pas
REFRAIN
Jusque-là rien d’anormal
Nul ne le contestera
Le bonheur conjugal
Nous tendait les bras
Comble de joie
Elle avait une jamb’ de bois
Du côté gauche par bonheur
Moi du côté droit
J’étais joyeux
Sa famille n’avait pas d’ maison
La mienne couchait sous les ponts
C’était merveilleux
REFRAIN
Jusque-là rien d’anormal
Nul ne le contestera
Le bonheur conjugal
Nous tendait les bras
Seulement voilà
Elle faisait des faut’s de français
Personnellement ça m’ gênait
J’ai l’ certificat
Pour comble un jour
Dans un’ conversation d’amour
Elle me sorti tout de go
J’aime les z’haricots
REFRAIN
C’était vraiment pas normal
Nul ne le contestera
Et ce trou cérébral
Venait me couper les bras
J’ai rompu mes fiançailles
Mais le remords me tenaille
Car pour moi l’idéal
C’est le bonheur conjugal