La Brabançonne d’une putain

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Paroles : Pierre Perret/Domaine public – Musique : Domaine public – © Editions Adèle 1995

Je me souviens, lorsque j’étais jeune fille,
Qu’un garçon qui passait là par bonheur,
M’avait trouvé si mignonne et si gentille,
Qu’il me fit voir sa gross’ pine en chaleur
Et tout à coup, sous mes jupes s’élance,
L’énorme queue qu’il tenait à la main
Il déchira mon voile d’innocence :
Voilà pourquoi je me suis fait putain !
Nom d’un chien !

Je ne sais pas si j’étais un peu coquine,
J’aimais déjà qu’on m’ chatouille le bouton
J’avais gouté à ce bon jus de la pine,
J’avais reçu le foutre dans le con
J’avais baisé je n’étais plus pucelle,
Je chérissais le métier de putain,
Plus je baisais, plus je devenais belle
Voilà pourquoi je me suis fait putain !
Nom d’un chien !

Bien que je n’ sois qu’un’ pauvre fille publique
J’ai de l’amour et de l’humilité,
Les citoyens dans notre libre Belgique
Doivent baiser, jouir en liberté
Pour de l’argent, le riche aura ma fente
Le pauvre, lui, peut en jouir pour rien,
Pour soulager l’humanité souffrante
Voilà pourquoi je me suis fait putain !
Nom d’un chien !

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