Paroles et musique : Pierre Perret – © Editions Adèle 1981
Lorsque faisant béer tes cuisses
Tu te prépares au sacrifice
Tu comptes les mouches au plafond
Sur leurs collines bien assises
J’ai beau mordiller tes cerises
Tes seins en boules d’escalier
Sont plus froids que tisons mouillés
REFRAIN
Ma baiseuse de quatre sous
Que tu sois d’ssus que tu sois d’ssous
Quand tu prends ton pied ma cocotte
Ce n’est qu’ pour enfiler ta botte
Sans mot sans le moindre délire
Tu me présentes l’oiseau-lyre
Et sans un battement de cils
Tu attends de passer sur le gril
Je me tortille et te mignote
Afin qu’ tu soupires ou sanglottes
J’ai beau crever le traversin
Toi tu bailles comm’ un oursin
(REFRAIN)
Dieu que de paroles salaces
J’ai pu dire à cette feignasse
Et que de ruses de Scapin
Pour qu’elle remue son gagne-pain
Que de prières de suppliques
Pour quelque ondulation lubrique
Le quart de mes pauvres efforts
Sans doute eut fait bander un mort
(REFRAIN)
Je fais des tisanes perfides
D’orties blanches et de cantharide
Et sur un disque à Sinatra
Je te lis le Kama-Sutra
Un jour ça y est tes bras s’agitent
N’aurais-je point médit trop vite
Mais ça n’est que le doux écho
Des aiguilles de ton tricot
REFRAIN