Paroles et musique : Pierre Perret – © Editions Adèle 1981
Y a pas à craind’ qu’on vous engueule
Quand on est une femme seule
Quand on a quarant’ cinq balais
Et que le typ’ qui vous aimait
A pris ses cliques et ses chaussettes
Pour vivre avec une minette
Qui le larguera à son tour
Après quelque semblant d’amour
REFRAIN
Chantez les femmes seules riez-en plutôt
Les trois quart des hommes sont des rigolos
Chantez femmes seules c’est l’ jour le plus beau
Les trois quart des hommes sont de beaux salauds
Les p’tits maris qui s’ font la paire
Qui rêv’nt d’un’ vie d’ célibataire
Après quelques nuits d’ balthazar
Epous’ront quelques mois plus tard
Un’ jolie poupée dentifrice
Qui leur bandera les varices
Poursuivant leur chass’ aux rosièr’s
Leur libido en bandoulièr’
(REFRAIN)
Et puis l’amertume s’efface
On se fait au lit à un’ place
Et rien n’empêch’ qu’il soit défait
Par quelque jeune coq bien fait
Quand la nature printanière
Se manifeste à sa manière
Qu’il rende hommage à votre sex’
Et jetez-le comme un kleenex
(REFRAIN)
Aucun des maris qui m’écoutent
Ne seront concernés sans doute
Car les p’tits écarts qu’ils ont faits
Ont toujours été si discrets
Qu’un jour ils n’y comprendront goutte
Quand ils se f’ront larguer en route
Expliquant aux amis plus tard
Qu’elle avait le feu quelque part
(REFRAIN)
Esgourdez-moi mes petit’s chattes
Y a pas de mouton à cinq pattes
Pourquoi l’homm’ qui vous fait envie
Serait celui de toute un’ vie
Le destin a réglé la montre
Des naufragés qui se rencontrent
Et font ensemble leur chemin
Sans un anneau d’or à la main
(REFRAIN)