Paroles et musique : Pierre Perret – © Disque Vogue – 1968 – Editions Adèle 1975 – Editions Warner-Chappell
Mon Robert mon enfant il fait beau
C’est pour toi le temps des vacances
Ta valise est là mon angelot
Ta tata t’attend à Valence
Et c’est moi ta maman mon trésor
Moi qui t’accompagne à la gare
Y a des nouilles et une belle côte de porc
Dans ta p’tite galtouse de voyage
REFRAIN
Non, non, non j’irai pas chez ma tante
C’est pas beau et ça sent l’ pipi d’ chat
Cette vieille chouette qui boit qu’ du tilleul-menthe
Et qui est rance comme un biscuit d’ soldat
Ça s’ voit bien qu’elle est moche elle ressemble à papa
Elle filerait les chocottes à Dracula
Mon Robert tu nous tues de chagrin
On a déjà perdu ton oncle
A qui tu répétais chaqu’ matin
Tiens v’là l’ vieux satyre aux furoncles
C’était pas une raison pour fourrer
D’ la poudre à fusil dans sa pipe
Les furoncles ont bien sûr éclaté
Mais ton oncle aussi le pauv’ type
REFRAIN
Non, non, non j’irai pas chez ma tante
J’ai la trouille quand je suis dans ses bras
Elle renifle elle transpire elle se gratte
Son dentier s’entrechoque j’ai les foies
La nuit sans sa moumoute et ses dents à la main
Elle filerait la colique à Frankenstein
Mon Robert mon bébé turbulent
Tu sais bien qu’ ses dents ont pris l’ large
Lorsqu’elle tomba les fers en avant
D’ l’escalier où tu avais scié une marche
Si la pauvre femme a des faux ch’veux
C’est qu’ tu lui as dit viens qu’ j’ te parfume
Dans l’ shampooing au super t’as mis l’ feu
Soi-disant pour jouer au bonze qui fume
REFRAIN
Non, non, non j’irai pas chez ma tante
Plutôt mille fois êt’ groom chez Borniol
Ou le nain dans un film d’épouvante
Mais si vous m’ lourdez dans c’ grand guignol
J’y peindrai ses binocles, j’ f’rai cuir’ son canari
J’ouvrirai l’ tuyau d’ gaz dans son lit
Ah ça non alors j’irai pas chez la vioqu’
La dernière fois qu’ j’y ai été elle m’a filé une avoine dis donc
Ah ça non alors parce que j’y avais fait un p’tit trou, dans ses varices
Un p’tit trou avec une toute petite épingle de rien du tout, hé, et juste pour ça
Ça a été ma fête, hé, oh la vache dis donc. Oh ben non alors …