Paroles et musique Pierre PERRET – Disque Vogue – 1965 – Editions Warner-Chappell – © Editions Adèle 1975
REFRAIN
Quand Pépé la Jactance
Truand de Gennevilliers
Nous causait d’ la vieill’ France
Nous tous on en bavait
Y nous disait les mecs ouvrez vos escalopes
J’ vais vous déculotter un p’tit coup mes souv’nirs
Du temps où j’étais mac je fumais pas des clops
On montait sur des coups sans avoir le tracsir
J’avais des p’tits sujets un tantinet mario-o-les
Des qui nourrissent un homme au moins pendant vingt ans
Pour fair’ des trucs comm’ ça faut pas d’ crampes aux guiboles
Dans c’ métier l’escalier c’est c’ qu’y a d’ plus fatigant
(REFRAIN)
Après un beau fric-frac on cassait la bectance
Sardoch’ dégoulinant’ sur du brignol’ au beurre
Croyez pas pour autant qu’on s’ tirait en vacances
A six plombes du matin on rel’vait les compteurs
On allait voir nos escaladeuses de braguettes
Marchander le beefteack avec des p’tits gourmands
Mais comm’ c’était pas des futés d’ la balayette
Ça prenait cinq minutes elles passaient au suivant
(REFRAIN)
Sourdingue autant qu’ miro Paulo les belles manières
Avait des p’tits tapins qui fleurissaient partout
Mais comme il avait sa prostate en bandoulière
Chez Rosette et Nina il allait plus beaucoup
Elles avaient toutes un sou d’amour pour sa tirelire
Prends mon bijou d’ famille papa je t’ le confie
Moi le printemps ça m’ fout la praline en délire
Le soissonet rageur, l’abricot en folie
(REFRAIN)
Nous étions quatre enfants d’un’ famill’ très unie
Ma sœur était putain mon frère était curé
L’autre était brigadier dans la gendarmerie
Et moi j’étais hareng boulevard Edgar Quinet
Les flics nous gênaient pas groupés autour d’un poêle
Dans un commissariat y becqu’taient des p’tits fours
On savait qu’ c’est pas eux qui viendraient faire du gouale
Là où y faudrait aut’ chose y z’ont que des yaourts
(REFRAIN)