Paroles et musique : Pierre Perret – © Disque Vogue – 1967 – Editions Adèle 1975 – Editions Warner-Chappell
Dans la rue Perce-Oreille
Quand elle va au marché
Une fleur à l’oreille
Je vais la voir passer
Fumant une cigarette
J’ rêve qu’elle est peu vêtue
Je nettoie mes lunettes
Et je la vois tout’ nue
REFRAIN
Et je ne sais pas son nom
Elle s’appelle peut-être Frison
Un de ces prénoms d’antan
Un de ceux que j’aime tant
Quand son corsage éclate
De grenades en fleurs
Les gars sont écarlates
On voit des vieux qui pleurent
Excusez-moi mesdames
Mais gardez vos baisers
Les siens étaient des lames
Qui m’ont tout déchiré
REFRAIN
Son nom je ne le sais pas
Elle s’appelle peut-être Lisa
Un de ces prénoms d’antan
Un de ceux que j’aime tant
Elle m’a dit toi je t’aime
Depuis le premier jour
Avec toi dans mes rêves
J’ai fait cent fois l’amour
A l’autre bout du monde
Mon époux est parti
Il reviendra dimanche
Pour m’emmener avec lui
REFRAIN
Et je ne sais pas son nom
Elle s’appelle peut-être Suzon
Un d’ ces prénoms démodés
Un parmi mes préférés
C’est un vieux à la diète
Si l’avion s’écrase pas
Elle me dit son diabète
Nous en délivrera
Cet humour me déchire
Et je n’en souris pas
Car rien ne sera pire
Que d’être où elle n’est pas
REFRAIN
Son nom je ne le sais pas
Elle s’appelle peut-être Lola
Un de ces prénoms tabous
Un de ceux qui rendent fou
Dans la rue Perce-Oreille
Tous les jours au marché
Une fleur à l’oreille
Je crois la voir passer
Ma cigarette éteinte
J’en peux plus de rêver
Et je laisse mes lunettes
Se remplir de buée
REFRAIN
Et je ne sais pas son nom
Elle s’appelle peut-être Frison
Un de ces prénoms d’antan
Un de ceux que j’aime tant