Paroles et musique : Pierre Perret – © Disque Vogue – 1967 – Editions Adèle 1975 – Editions Warner-Chappell
Quand j’en trouve une comme ça je la retiens tout d’ suite
Je lui achète des bonbons je lui fais prendre une cuite
Je lui donne mes sous je lui donne le bras
Je lui file même des tartes si elle aime ça
Quand j’en trouve une comme ça je deviens lâche et mesquin
J’ renierais mes amis je me f’rais teindre en rouquin
Je me f’rais casque bleu quand je suis amoureux
J’en avais une comme ça et c’était fabuleux
REFRAIN
Elle avait des seins comm’ des violons
Et moi j’en jouais comme du piston
Mes airs mélodieux faisaient jaillir de ses yeux ronds
Des gros sanglots longs sur ses violons
Elle avait des seins comme des oiseaux
Dès que j’ lui fricassais le museau
Mais dès qu’elle s’éloignait de mes puissants pectoraux
Elle avait des seins comme des poireaux
Quand j’en trouve une comme ça qui a la super tétine
La bouche ouverte je calcule son tour de poitrine
J’aime qu’ils soient gonflés en muscles de docker
Et non comme ces minables en oreille de cocker
Et je ne déteste pas lorsque je les caresse
Qu’ils deviennent subit’ment aussi gros que ses fesses
J’aime que tout comme ses seins elle soit dodue fessue
Et j’offre un porte-clefs quand j’en trouve un’ bossue
REFRAIN
Elle avait des seins comme des violons
Et je lui jouais l’ vol du bourdon
Elle battait des mains c’était la fête à la maison
Elle avait des seins comme des lampions
Elle avait des seins comme des drapeaux
Patriotes et vaillants à l’assaut
On les voyait pour les fêtes de la libération
Qui claquaient au vent sur son balcon
J’en ai vu dans ma vie des seins de toutes classes
Du pauvre sein glin-glin au sein cyrien de race
Des seins sièges relax où je m’ suis endormi
Par contre au lit j’ai vu des seins barthélémy
J’ai vu des grosses teutonnes au cœur de la Bavière
Avec des seins germains qui moussaient comme la bière
La femme impresario et ses deux seins pour cent
J’ai connu l’ sein lazare où tout le monde descend
REFRAIN
Elle avait des seins comme des violons
Et chacun jouait sa partition
L’un prenait la mélodie, l’autre le contre-chant
C’était un duo vraiment touchant
C’est ainsi que je suis devenu fou
Et qu’ils m’ont bouclé sous les verrous
J’ai dit au psychiatre quand il voulut savoir tout
Elle avait des seins partout partout