Mes p’tits loups,
Voilà !… L’année arrive à son terme, – une de plus ! – et je ne l’ai pas vue passer !…
Trois années d’écriture pour avoir la peau du dernier album – (que je chante en partie sur scène avec bonheur dans les concerts), menée de front avec celle de « Mon Almanach » qui est à présent sorti chez tous les bons marchands de livres.
J’ai tant transpiré là-dessus que je ne vous raconte pas pour pas vous voir sangloter ! Oui, j’en ai bavé des ronds de serviette ! (Pourquoi on dirait toujours « de chapeau ? ») Mais ça valait la peine !…
Que puis-je donc vous souhaiter pour cette année qui arrive coudes aux corps ?
D’abord, tâchez par tous les moyens de rester intelligent comme vous l’êtes. N’écoutez « que » des bonnes chansons – on n’a plus de temps à perdre avec les autres ! – Ne lisez plus que de très « bons » livres (idem : on n’a plus le temps etc…)
Ceci dit, mon boxer Filou lui, finit mal l’année. Il a tellement sauté pour attraper le lustre du plafond, qu’il s’est niqué le tendon et le ménisque de la cuisse gauche, les nerfs, les muscles et tout le toutim ! Bien entendu il a fallu emmener illico-presto cet acrobate chez le véto. Énervé comme un diabétique devant une barbe à papa, Monsieur Filou ne s’est apaisé qu’en entendant ma voix que le bon docteur lui fît entendre jaillie de mon dernier CD. Il paraît qu’il me cherchait partout du regard et qu’il était somme toute bien attendrissant. Moralité : après 2 heures sur le billard après s’être pris pour un puma, monsieur est à présent couché sur le dos affublé d’une collerette avec l’allure finaude d’une tortue échouée sur le dos. Voilà il a l’air malin ! Mais que voulez-vous y faire, seuls les boxers, les femmes et les enfants sont comme ça ! On ne peut rien faire pour les changer, … puisque c’est comme ça qu’on les aime !…
Ah : un dernier conseil utile : (il y en a plein l’Almanach !), « les cons se déplacent toujours sûrs d’eux en plein soleil et au milieu du chemin. Alors, soyez prudents plus que jamais je vous en supplie ! Rasez les murs !
… Et belle année sans eux.
Je vous embrasse.
Pierre PERRET.