Jacques Pessis, a l’oeil pétillant du passionné, il arrive à transmettre son enthousiasme débordant au travers de récits vivants.
L’émission Douce France du dimanche 10 juillet : les retrouvailles de Pierre Perret avec le décor de ses jeunes années (le Tarn-et-Garonne) ne pouvait être dès lors qu’un bon moment. (Un film écrit par Jacques Pessis réalisé par Laurent Lichtenstein-Coproduction France Télévisions et P6 productions)
De nombreuses chansons du répertoire du poète lui ont été inspirées par ces endroits magiques.
Pierre Perret l’a chanté : il est de Castelsarrasin. Il a usé les fonds de culotte de ses jeunes années dans ce village, mais aussi aux alentours.
Pour ce « Douce France », l’éternel enfant dans l’âme qu’il demeure, retrouve les paysages de ses 10 ans… Il se souvient du café de Maurice, son père, qui le dirigeait, de sa mère Claudia qui faisait la cuisine et de personnages insolites, que l’on peut retrouver dans certains de ses couplets.
Il nous entraîne sur les bords de la Saule, la rivière où il a appris à pêcher, à l’aube… Il nous fait découvrir Montjoi, où se trouvait la « jolie colonie de vacances », où il a passé plusieurs étés … Le bâtiment est toujours là, même s’il n’abrite plus des gamins. Il s’est retenu pour ne pas escalader le prunier sauvage et le figuier, où il dérobait des fruits, à l’insu de l’abbé chargé de le surveiller. Il n’a pas eu besoin de boussole pour se diriger vers le chemin menant à une rivière qui n’a jamais « senti les égouts de la ville ».
Il nous entraîne aussi dans une école pas comme les autres, à Valence d’Agen, la première à qui l’on ait donné son nom, et où les gamins d’aujourd’hui étudient ses chansons joyeuses ou tendres.
Enfin, il révèle l’un de ses jardins secrets : les concerts qu’il donne pour aider les autres. Comme celui que nous découvrons à Tournefeuille, près de Toulouse pour un « p’tit loup » : son P’tit Loup Jonathan.
Un « Pierrot la Tendresse » comme vous ne l’avez jamais vu, au cœur de paysages aussi ensoleillés que la chaleur de son regard et de son sourire.
(Extrait France 3 Aquitaine)
Tout se passe joyeusement jusqu’aux dernières mesures de Je suis de Castelsarrasin. Soudain, sa gorge se serre. La voix devient moins assurée. Il termine en retenant ses larmes puis, devant la caméra de Douce France, s’excuse d’un geste d’avoir craqué. L’émotion est palpable. L’image symbolise dans toute sa splendeur la profondeur de l’âme de Pierrot la tendresse. (Extrait “Le Figaro News”)
Parmi la bibliographie de Pierre Perret, vous retrouverez Le Café du Pont : Parfums d’enfance (Robert Laffont), Pierre Perret raconte ses souvenirs d’enfance et d’adolescence, de sa naissance, à Castelsarrasin en 1934, à la guerre et à l’Occupation en passant par le Café du Pont, tenu par ses parents au bord de la Garonne, où il a appris l’argot et le langage des métiers