Le cordonnier Pamphile

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Parole : Pierre Perret/Domaine public – Musique : Domaine Public – © Editions Adèle – 2008

Près d’un couvent d’ jeunes filles
Le cordonnier Pamphile
Etablit domicile
Et bien il s’en trouva.
Ah ! Ah ! Ah !Ah !
Et bien il s’en trouva.

Car la gent monastique
Jetait dans sa boutique
Les trognons et les chiques,
Restes de ses repas.
Ah ! Ah ! Ah ! Ah
Restes de ses repas.

Un jour la sœur Javotte
S’asticotait la motte
D’une grosse carotte
Comme un rutabaga.
Ah ! Ah ! Ah ! Ah
Comme un rutabaga.

Comme elle s’astiquait ferme
Soudain jaillit le sperme,
Le con s’ouvre et se ferme,
Enfin elle déchargea.
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Enfin elle déchargea.

De l’ouvertur’ béante
Elle retire écumante
La carotte fumante
Et puis elle la jeta.
Ah ! Ah ! Ah ! Ah
Et puis elle la jeta.

Par un hasard comique
La carotte impudique
Tomba dans la boutique
De Maître Barrabas
Ah ! Ah ! Ah ! Ah
De Maître Barrabas.

Il dit : Quelle sacrée chance
C’est aujourd’hui dimanche
Elle est à la sauce blanche
Et gloup, il l’avala.
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Et gloup, il l’avala.

Crénom de dieu Titine
Cette carotte sent l’urine
Elle a servi de pine
Dis-moi qu’ c’est pas pour toi
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Dis-moi qu’ c’est pas pour toi

Pas besoin cher Pamphile
De carotte inutile
Moi celui qui m’enfile
C’est ton commis Benoit
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
C’est ton commis Benoit.

Lui quand il me butine
C’est pas une racine
Qui remplace sa pine
Plus grosse que mon bras.
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Plus grosse que mon bras.

Je ne s’rais pas si bête
Pour jeter un’ quéquette
Dont depuis bell’ lurette
J’ai le mode d’emploi.
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
J’ai le mode d’emploi

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