Paroles : Pierre Perret
Musique : Pierre Perret & Remy Corazza © Barclay – 1957 – Editions Adèle – 1975
Moi j’attends Adèle pour la bagatelle
Ell’ sait qu’ c’est pour ça qu’elle vient
Pas b’soin d’ lui fair’ un dessin
Comble de merveille pas besoin d’oseille
Et tous les sam’dis j’en ai l’exclusivité
Ell’ est pas farouche et si j’ veux sa bouche
Pas besoin d’ supplications, d’activer la combustion
Comble de tendresse mêlée d’allégresse
Je l’embrasse dans le cou je lui fais coucou
Moi j’attends Adèle pour la bagatelle
Je l’attends malgré la pluie
Car je m’ souviens qu’ell’ ma dit
Je change à République c’est pas bien pratique
J’ tâch’rai d’êtr’ là au plus tard vers sept heur’s moins l’ quart
Mais la pauvre Adèle n’a pas de cervelle
Je viendrai mon chou mon cœur
Ou bien j’ t’enverrai ma sœur
Voilà d’ la frivole les dernières paroles
Et je commenc’ à douter d’ sa sincérité
Mais je suis tranquille ell’ est si fragile
Qu’à propos d’ n’importe quoi elle attrap’ un chaud et froid
Ou bien la maligne s’est trompée de ligne
Ell’ aura pris Levallois au lieu des Lilas
Moi j’attends Adèle ou sa sœur Angèle
Si l’un’ des deux ne vient pas
Je retournerai chez moi
Comm’ y a ma cousine y aura p’ t êt’ sa copine
Et comm’ ell’ aim’ bien les durs je sais qu’ c’est du sûr